Une semaine de théâtre…
du 9 au 12 mai
à Gare au Théâtre
Histoires à emporter 2012, c’est avant tout le théâtre dans tous ses états. Huit compagnies vitriotes professionnelles ou amateurs vous donnent rendez-vous pour quatre jours de représentations invitant à découvrir le théâtre sous toutes ses formes et pour tous les goûts.
Légères, comiques ou graves, textes d’auteurs ou issus d’ateliers d’écritures, les pièces proposées signent en cette 9e édition le retour en force de certaines valeurs : plus de liberté, d’égalité, de fraternité, de respect (vis-à-vis des minorités), de parité (comédies sur les rapports homme femme).
Et pour un accompagnement haut en saveurs, trois associations vitriotes vous invitent à venir vous restaurer… entre deux pièces.
En intégralité, le programme jour par jour !
Mercredi 9 mai
15h30

Piétouchok et autres contes russes
par la compagnie Koeko – à partir de 3 ans.
La compagnie développe une recherche théâtrale contemporaine où conte, théâtre, danse et musique s’entremêlent. Ses créations nous font voyager en Orient jusqu’en Inde en passant par la Russie.
Une pièce sous forme de conte musical qui emmène le jeune public à la découverte de l’imaginaire russe. Balades contées, sur les pas du coq, du lièvre et de l’ours, ballades musicales au cœur de la tradition populaire russe. Piétouchok (petit coq en russe) incite les jeunes et les moins jeunes à participer aux aventures cocasses du héros.
19h

Histoires de liberté
par la compagnie Klein Léonarte – tout public.
Celle-ci s’inscrit dans le théâtre dans le monde tel qu’il est aujourd’hui. Les thématiques socialement engagées, le public visé (n’ayant pas pour habitude d’aller au théâtre, en situation de handicap), ainsi que le choix des textes prouvent son intérêt sur les thématiques sociales.
L’histoire d’un jeune algérien débarquant aux Ardoines. Vitry-sur-Seine racontée au travers les yeux d’un enfant. Au fil de son parcours, des questionnements surviennent : « se sentir libre, est-ce l’être vraiment ? ».
21h

Hamlet est mort, gravité zéro
par le Studio de Formation Théâtrale – à partir de 10 ans.
Installé à Vitry-sur-Seine depuis cinq ans, le Studio de Formation Théâtrale propose une formation intensive du comédien en trois ans (inclus un troisième cycle d’insertion professionnelle). Alternent des semaines de cours techniques et d’interprétation et des temps de stages qui donnent lieu à des représentations publiques du travail des étudiants et des intervenants.
Le nouveau théâtre allemand servi par des apprentis comédiens remplis d’énergie.
Un jeune homme se suicide. Des amis se retrouvent à son enterrement. Autour de cette pièce, de multiples univers :
le fait divers, la métaphysique, les secrets de familles, le polar, la religion… Déroutant et complexe, le théâtre de Palmetshoffer est une machine tragique moderne passionnante.
Jeudi 10 mai
19h

Et le respect alors !
présenté par la compagnie Zahoud’art (de Julia Bidault, avec la participation de jeunes du Centre social Les Portes du Midi) – tout public.
L’association franco-burkinabé s’investit dans le théâtre social et réalise avec l’association jumelle située à Ouagadougou de nombreux projets de coopération artistique au Burkina Faso (création d’un centre artistique, d’ateliers théâtraux, création et promotion de spectacles).
Amateurs et inspirés, des jeunes écrivent et jouent au nom du respect de l’autre.
Dans le hall d’une gare, plusieurs personnages se croisent et s’interpellent : le SDF, Madame de la Cour, un vendeur de journaux, une jeune handicapée, une rappeuse et même la fée du respect !
A ne pas manquer en lever de rideau, Olympe de Gouges, figure du féminisme et de l’humanisme au XVIIIe siècle en France, avec des lectures interprétées par le Centre social Balzac.
20h
Restauration par le Centre social Balzac (couscous).
21h

Palace
de Jean-Michel Ribes, présenté par La Position du Guetteur – à partir de 8 ans.
Co-dirigée par Agnès Arnaud, comédienne, auteure et metteure en scène, la compagnie créée en 1990, est impliquée dans le théâtre contemporain et crée des installations scéniques.
Acteurs amateurs passionnés de burlesque rencontre dramaturge fantaisiste.
Une suite d’intrigues, absurdes et folles, ramonage de nos raisons surmenées : c’est l’humour de cette pièce, mélangeant comique et trouvailles raffinées.
Vendredi 11 mai
19h

Les 3 Jeanne &
Les jeunes peut-être, mais pas les vieilles tout’même
(extraits), proposé par les Chimères du Chevaleret – tout public.
La compagnie a été créée en 1999 par des personnes venues d’horizons divers (chant, danse, théâtre) et réunies à l’occasion d’ateliers de pratiques au Théâtre du Lierre à Paris.
Trois actrices pour rire du quotidien des femmes. Le ras le bol quotidien des femmes dans une pièce de boulevard qui prête aux fous rires et aux larmes d’une part et l’approche de la soixantaine vécue par ces trois femmes avec une vraie joie de vivre.
20h
Restauration par Solidarité Internationale (plat surprise !),
21h

Birguita
de et par Ludovic Souliman – à partir de 9 ans.
Ludovic Souliman, conteur de grand talent, mène depuis dix ans des projets de collectage et d’écriture orale. A Vitry-sur-Seine, en 2011, c’est le projet Graines de mémoire mené avec le Centre Culturel de Vitry qui fait l’objet d’une publication.
C’est l’histoire d’une rencontre où réel et imaginaire, récits de vie et contes se mêlent. De ces rencontres qui font passer d’une rive de l’être à l’autre. Un fort moment d’humanité.
Après 7 ans, le conteur éprouve le besoin de créer une histoire sur une rencontre qui a marqué à tout jamais sa vie.
Samedi 12 mai
19h
Diaporama et gazette sonore du festival avec l’association Positif et des jeunes du Centre social les Portes du Midi.
20h
Restauration par l’APFFEF – Association de Parents de Familles Espagnoles Emigrés en France (paëlla).
21h

La Cour des Papes
présenté par la Charbonnerie – tout public.
Créés en 1996, les ateliers théâtre accueillent chaque année plus d’une soixantaine de jeunes comédiens à travers 6 ateliers par semaine. Des pièces d’auteur classiques ou des créations, chaque spectacle est un appel à la réflexion et à un positionnement personnel face à ce monde.
En 1947, Jean Vilar crée ce qui va devenir le festival d’Avignon qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1971. Une semaine de théâtre dans la cour d’honneur du palais des papes. Des extraits de pièces de Corneille à Brecht interprétés avec virtuosité en costumes et dans un décor reconstituant la cour du Palais des Papes.
Tarifs
La représentation
plein tarif : 6 euros
tarif réduit : 3 euros (moins de 18 ans, étudiants et demandeurs d’emploi – sur présentation d’un justificatif).
Le spectacle jeune public du mercredi
tarif unique : 3 euros
La soirée
2 représentations : 10 euros
tarif réduit : 5 euros
Le pass
les 8 représentations : 20 euros